Catamaran Black Pearl




Notre catamaran : Le Black Pearl, un Wildcat 350


Catamaran de 10,50 m, le Wildcat 350 est un catamaran construit en Afrique du Sud en 1999. Spacieux et confortable, notamment pour sa taille, il propose une place permettant de vivre au long cours pour une famille tout en accueillant des invités.

Sous voile Annexe du Wildcat 350 Quelques sorties en mer permettre de se rendre compte du potentiel sous voile du Wildcat. A partir de 10 Nds de vent, le voilier s'anime et le barreur a une véritable impression de vitesse. La sensation de vitesse est encore plus impressionnante dans le cockpit quand on regarde à l'arrière. Au près, il faut bien l'avouer, comme beaucoup de catamaran, ce n'est pas son fort, et le carré a vite tendance à taper dans la vague. Une remontée au vent se fait bord sur bord à 110°, mais pour peu qu'un courant vienne s'en méler, comme ici aux antilles, on passe vite à 130° - reste du coup plus grand chose comme VGM ! Evidemment, ceci quand on barre. Sous pilote, on perd encore un peu car il gagne moins au vent même si le voilier reste bien équilibré. Mais dès qu'on abat un peu au petit largue, le voilier passe bien dans la mer et la vitesse se fait vite sentir. Le spi permet dès 90° de porter assez de toile pour bien avancer, même par petit temps. Au portant, avec uniquement le spi, le bateau file à bonne allure tout en étant très stable de route.

L'extérieur Les jupes arrières sont de bonnes tailles et permettent un accès aisé au bateau. Une main courant au centre permet de s'assurer. Maintenant qu'on a enlevé les panneaux solaires latéraux, on a une bonne place pour accéder au pont depuis les jupes. De là, on accède au cockpit ou au passavant.

Annexe du Wildcat 350Le cockpit est vaste, on peut facilement le traverser ou y prendre ses aises (ou un ti'punch). Bien protégé du vent par le roof imposant du carré, on a une bonne sensantion de vitesse quand le bateau accélère en regardant entre les 2 coques le bouillon formé par les vagues. Les hiloires du cockpit sont assez hautes et donnent un sentiment justifié de sécurité à l'intérieur du cockpit. Le poste de barre, situé contre le roof à tribord pour une meilleure protection du barreur dispose de tous les instruments utiles (ndlr : cela signifie que ceux qui ne sont pas utiles, ne fonctionnent plus ou n'y sont pas ! donc les seuls utiles pour nous sont le sondeur et le pilote). Le barreur a devant lui l'écoute tribord de génois, la drisse de GV, le Ris 1 et le spi, bref, l'essentiel des manoeuvres. Le reste des manoeuvres revient à babord du cockpit (pour info, on ne borde jamais le génois sur babord sur le Black Pearl, ca porte malheur !).

Annexe du Wildcat 350Le pont est un modèle du genre, les passavants sont très larges sans aucunes aspérités : les enfants peuvent y courrir sans danger de se coincer un orteil ou de se blesser les pieds. De plus, il est recouvert d'un anti-dérapant réellement sécurisant et vraiment efficace. A l'avant, deux filets sont séparés par une passerelle rigide au milieu qui permet d'aller au davier et à l'enrouleur de génois en toute sécurité en mer même formée. Les filets sont de grandes qualités et l'on s'y allonge sans avoir recours à une serviette ou autre tellement ils sont doux (ndlr : en plus on les a recousu, donc maintenant en plus d'être doux, ils sont costaud !)

L'intérieur
Le carré du Wildcat 350 On accède depuis le cockpit à l'intérieur par une grande baie vitrée qui procure lumière et aération au carré. Ce dernier prend toute la largeur de la nacelle. Immense et confortable, le carré donne une bonne vision à 360° sur l'extérieur. L'éclairage est full-led (ndlr : depuis St-Barth), voilier ultra moderne oblige. les 5 plafonniers assurent une lumière importante qui sera remplacée pour la veillée par 2 spots -toujours à led- diffusant une douce et chaleureuse lumière d'ambiance. 2 grands capots sur l'avant du roof assure une parfaite aériation du carré au mouillage qui devient alors un lieu de vie où 4 à 6 personnes peuvent aisément passer leur journée.

Sur tribord, un escalier particulièrement bien pensé permet d'accéder à la coque tribord. A l'arrière, une grande cabine double permet aux enfants de passer des nuits parfaites grâce au capot et au hublot (ndlr : un capot est horizontal et s'ouvre à la vertical tandis qu'un hublot est vertical et s'oubre à l'horizontal) qui autorisent une très bonne aération au mouillage, le capot pouvant généralement être aussi ouvert en navigation, sauf par grosse mer. Au centre de la coque prend place une cuisine digne des plus grands restaurant, équipé tout à gaz comme il se doit : four au gaz avec grill et multiposition de cuison, plusieurs feux afin que chantent casseroles et poëles de leurs mets les plus délicats. La cambusière sera comblée par l'espace de rangement (ndlr : Cath a presque réussi à tout ranger ses ustensiles dans la cuisine, c'est dire les rangements qu'il y a !). A l'avant de la cuisine, une cabine toujours avec lit double (vrai lit double rectangulaire de 1,5m de large sur 2m de long) comportant un placard de rangement assez grand pour une croisière. A l'avant, la salle de bain comprend égalemnt le cabinet de toilette pour plus de praticité. Un choix qui ne saurait supporté la moindre critique tant son confort est réel.

A Babord, on retouve la même disposition sauf à remplacer l'espace dédié à la cuisine par une immense table à carte (2m de long sur 64cm de large), on peut vraiment y faire sa route, y déplier ses cartes même si l'ordinateur a remplacé les cartes papier : on peut y mettre un ordinateur portable, le Patueli ouvert, une carte papier, une pompe Haute Pression démontée, un bac contenant l'huile de la-dîte pompe, un second ordinateur en train de charger, un inverter, un tableau électrique démonté qui attend depuis 2 mois d'être totalement démonté, un ipod, le casque qui va avec. Bref, une table à carte digne d'un paquebot !

Côté instrument, la table à carte dispose de tous les instruments utiles (ndlr : bon, en gros une VHF et c'est tout ! et encore, on l'allume jamais) - ah si, une BLU doit venir compléter cette liste, mais on l'a pas encore installé. Donc, si on résume, sur les instruments du bord sont : le sondeur, le pilote et une VHF qui reste toujours éteinte. Vient en plus un portable pour la cartographie et une souris GPS qui positionne la bateau sur cette cartographie.

Motorisation Les 2 moteurs Volvo MD 2020 B (oui, on sait être précis sur eux... on les a étudié de près !) permettent (ndlr : surtout depuis qu'ils marchent correctement) d'évoluer facilement lors des manoeuvres de port sans recourrir à la barre, on joue sur la poussé avant/arriève des moteurs pour pivoter sur place. En navigation, il permettent d'atteindre 6 nds à 2200 RPM, 7 nds à 2600 RPM, 4,5 nds sur un seul moteur à 2000 RPM, ce qui permet de peu consommer tout en gardant une vitesse acceptable.

Annexe et Kayak
Annexe du Wildcat 350Notre catamran est doté d'une superbe annexe AB de 10,6 pieds. Bien motorisée par un puissant Suzuki 15CV, le fond en Aluminium à fond plat est très sécurisant et permet d'embraquer un grand nombre d'équipier avec affaire sans problème, ou toutes les courses pour quelques mois en un seul voyage. Le Catamaran est équipé d'un portique ultra solide afin de relever l'annexe en un tour de main en laissant le moteur à poste ou en le remisant sur son support de stockage lui-même fixé au portique. L'annexe possède 2 nourrices de 25 L. chacune assurant plusieurs mois d'autonomie en mouillage forain.

Deux kayals équipent également le bateau. Ils permettent d'accéder à des endroits reculés, à très faible tirant d'eau,, tout en étant totalement calme et en symbiose avec la nature. Leur utilisation est un ravissement pour les sens et le contact avec la faune naturel des atolls par exemple.

Les éléments remplacés Nous avons remplacé quelques éléments du bateau en 2011 :

  • Frigo : un WEACO 110L. tout neuf
  • Les 5 lampes du carré, plus 2 veilleuses, lampe du cockpit : tout est passé en led
  • un deuxième mouillage équivalent au mouillage principal
  • Parc batterie de servitude : 300 AMP en 3 batteries AGM
  • Energie Lietmotiv récurrent chez les navigateurs au long cours, l'autonomie énergétique. A bord, le gros consommateur est le frigo. Après viennent les ordinateurs et l'électronique de navigation dont le pilote (mais qui lui ne consomme pas trop car c'est un RayMarine ST 5000 hydrolique). Pour alimenter tout cela, le bateau avait 4 panneaux de 50 Watt. Cela suffisait largement les jours de beau temps, mais devenait un peu juste quand le ciel se couvrait plusieurs jours d'affiler. Nous avons donc ajouter une éolienne neuve de 300 Watt. Avec ces 2 sources, plus aucun problème d'énergie. Nou spouvons consommer autant d'énegie que nous voulons (recharges fréquentes des ordinateurs, musique non-stop, DS, ...). Le niveau des batteries restent à plein.

    Eau Second lietmotiv récurrent chez les navigateurs au long cours, l'autonomie en eau. Le bateau a un watermaker (dessalinisateur) très performant. C'est un ECHOTEC qui produit 120L/H. monté sur le moteur tribord, il permet de refaire le plein (240L.) en deux heures. Il ne tourne que quand le moteur tourne. Mais vu sa production, on arrive à peu près à maintenir le niveau d'eau élevé rien qu'en le mettant en route dès qu'on fait une manoeuvre au moteur (arrivée / départ de mouillage). Donc on ne fait que rarement tourner le moteur uniquement pour faire de l'eau, sauf dans les mouillages où on reste une semaine et plus.




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