Catamaran Black Pearl




L'équipage du catamaran Black Pearl


Pat : Le captain

Ancien chef d'entreprise, je suis passionné de voile. J'ai cédé mon entreprise à mon associé (bon courage Peck !) pour partir dans ce projet. J'ai aussi décidé d'arrêter de fumer histoire de retrouver un peu de condition physique : cela n'a pas été trop difficile finalement, seuls les moments de stress (genre truc qui marche plus, vis qu'on devrait pouvoir dévisser mais qui est totalement bloquée et autres joyeusetés de la plaisance) ont été difficiles à passer sans allumer une petite cloppe... Après, je teste un peu les cigares, mais c'est différent, un par jour au plus, et c'est plutot en fin de journée au coucher de soleil.
J'aime l'idée de vivre sur un voilier à la découverte de notre planète, de voir ce qu'il y a derrière l'horizon, c'est un jeu qui ne s'arrête qu'au gré des envies. J'aime aussi la vie simple et autonome qu'on mène sur le bateau : on ne consomme que l'énergie qu'on produit. On utilie le vent pour se mouvoir (on ne se sert pas des moteurs pour traverser, sauf danger immédiat), on mange de manière moins conventionnelle qu'à terre : on redécouvre le bonheur de chose simple comme une soupe chaude, une bonne boite de conserve...
Le monde terrien ne manque pas ici sur l'eau : on n'a que peu de nouvelles, seulement les choses importantes et c'est amplement suffisant, on ne subit plus l'infobésité du monde occidental. Ici, on est au contact de choses simples et concrètes comme le temps, l'état de la mer, la température, l'humeur du bord (l'humeur est très collective à bord d'un voilier). Alors certes, le monde a besoin de chose nettement plus abstraite pour tourner rond, mais nous ici nous sommes loin de cette mécanique, et ça fait du bien.

Cat : Le second

Lorsque j'ai rencontré Pat il m'a mise de suite au parfum : il aime la mer il faudra donc faire avec. Et il compte partir un jour naviguer au gré du vent et des envies. Bref ! si j'ai le mal de mer ou ne supporte pas les endroits exigües et privés d'intimité, adieu, trouvons un autre homme. Ensemble depuis 1999, maintenant mariée avec ce marin d'eau douce et avec 2 enfants nous réalisons ce rêve, qui est finalement peu à peu devenu mien. Mais en contrepartie, un jour nous reviendrons à terre et nous achèterons une maison avec un GRAND terrain ! et vu les travaux qu'on fait sur le bateau, je prendrai aussi une maison à retaper ;-)

Romane : La mousse

Moussette numéro une, elle n'a pas la langue dans sa poche (elle remplace idéalement la radio, enfin parfois faudra trouver le bouton off !). Elle aime la mer, le bateau et tout ce qui va avec. Sauf les grosses vagues quand nous sommes en annexe (reste d'une mauvaise expérience en Bretagne et expérience renouvelée à Bay Maho). Elle est curieuse et adore discuter le soir sur les trampolines de tout ce qui nous entoure et autres choses bien abstraite pour son âge mais qu'elle entend dans nos discussions d'adultes. Elle veille sur son petit frère et aussi sur nous quand elle voit que tout ne marche comme nous voudrions. Ce voyage va lui laisser des images et des histoires dignes des contes dont elle raffole. Enfin, nous espérons.

Thomas : Le mousse

Mousse numéro deux, il adore faire bisquer sa soeur. Lorsque sa soeur lâche le crachoir, il la remplace presque. Il a découvert il y a peu la plongée en masque/tuba et depuis ne décroche plus. Comme sa soeur il a pris le virus de papa et a pris en main le bateau en moins d'une journée. Trop petit pour participer aux manoeuvres, il ne tardera pas à vouloir les faire. Cette vie serait parfaite si les parents voulaient bien arrêter de faire la classe ! Très à l'aise avec tout le monde, seul la barrière des langues l'empêche de discuter avec tout les marins qui passent en annexe. Un stage avec tonton s'impose !

Vénez : l'équipier inattendu

Equipier SDF récupéré au Vénézuela à Puerto La Cruz. Miniscule et chétif lorsqu'il a mis la patte à bord, il profite agréablement de la pèche et adore la langouste...




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