Catamaran Black Pearl

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Curaçao - Chantier Curaçao Marine


Ca y est ! nous y sommes vraiment. Après une arrivée quelque peu perturbée (vol décalé, attérissage reporté, gardien du chantier pas au courant de notre venue) nous sommes là, dans NOTRE bateau. Ouf ! maintenant c'est l'heure du grand nettoyage et des travaux, avant le grand départ.

Carnaval de Curacaoa Après 5 jours de travaux, enfin 4 car le dimanche, c'était plage et carnaval de Curacao (très sympa à voir), nous sommes content de faire mettre le bateau à l'eau pour la première fois pour nous; Manoeuvre toujours délicate mais bien maîtrisée par l'équipe du chantier. Une fois à l'eau, on essaye les moteurs... et ben !? ca veut pas démarrer ! Ca commence bien... Bon après 5 minutes à tenter, je pense à réamorcer et à mettre un peu de gaz et hop ca part, ouf ! la tension descend d'un coup : je me voyais bien bloqué dans la cale...

On sort du chantier, pour atteindre la mer, il faut demander par VHF l'ouverture du pont. Tout marche bien, on sort en ayant oublié volontairement il est vrai de faire les papiers de clearance, faut dire que quand je suis allé à l'immigration, j'ai été reçu par une dame aimable comme une porte de placard : (le dialogue suivant était en anglais)
"il faut passer seulement 2 heures avant de partir avec tout le monde"
"oui mais on n'aura pas de voiture, alors si je viens 2 heures avant de partir, j'aurais pas le temps de retourner au bateau et de partir sous 2 heures, et au chantier ils m'ont dit qu'il fallait s'y prendre à l'avance"
"C'est pas eux qui décide ici, c'est moi !" (houla, calmons le jeu, sinon elle va péter un cable...)
"bon bon, et c'est tout ce que j'ai à faire ?"
"non"
"Ah ?"
"non"
"euh, excusez mon ignorance de Français, mais qu'ai-je d'autre à faire ?"
"vous devez aller au custom, et comme vous avez acheté le bateau pendant qu'il était sur l'ile, vous devrez payer une taxe" (houla ! ça, ça pue !)
"bien, je repasserai donc lors de notre départ, merci madame pour votre amabilité" (et en moi de me dire, bon, ils me reverrons plus ceux-là, payer une taxe, même minime sur le prix du bateau j'imagine, genre 15% du prix, ils me la feront pas à moi)

en tete de mat Donc on sort en mer, chouette, en plus il y a un bon vent (les alizés), un peu au près (nb : vent de face) mais on va pas se plaindre, on envoie la grand voile (15 minutes quand même pour la hisser ! argh ! on a vraiment besoin de refaire du sport !), le bateau avance mais pas trop, on envoie le génois et là, ca déboule sec. Dans le cockpit, on a une sacrée impression de vitesse. Au bout d'une demi-heure, tiens ?! la grand voile semble mal hissée, elle creuse le long du mat, je monte sur le pont et... ah ben tiens ! elle a décidé de s'affaler toute seule... heu... bon ben ca c'est fait... oui, mais c'était pas le moment de s'affaler. Képassa ? à ok, la poulie du point de drisse à exploser, l'axe de la roue poulie coupé en 2. Bon, ben y a plus qu'à monter en tête de mat pour repasser une nouvelle poulie dans la drisse (heureusement que nous avons la pièce de rechange). Pour notre première journée, je me dis que le mieux est d'aller se mettre dans un mouillage pour le faire, on va donc à Spanish Water qui est juste à côté. L'entrée du bassin intérieur qu'est spanish water est très jolie et tant qu'on est pas dans l'axe, on ne devine rien de l'entrée. Après être monté (enfin plutôt hisser par Catherine, arf ! plus de bras !) en tête de mat, j'en profite pour imspecter le grément là-haut. Tout semble clair et propre. L'anémo et la girouette qui ne tourne pas ont droit à un gros coup de WD40 (les voileux reconnaitrons) qui, à cause du vent debout par principe dans un mouillage, ne manque pas de me revenir en pleine figure ! On passe une nuit calme au mouillage avant de repartir le lendemain.

Le vent est toujours le même : dans le pif ! Les alizés, oui, mais dans le mauvais sens pour nous. Un cata c'est confortable au mouillage et au portant mais au près ça tape. Je (Cath) suis à moitié malade, pas cool ! On tire des bords et on grignote des miles. Les enfants vont bien, ils s'occupent tranquillement. Et d'un coup, comme pour nous sortir de notre somnolence : des dauphins. Thomas qui dormait comme un loire bondit dehors et se précipite à l'avant. Il les qualifie de "petits", ah bon ? C'est magique. Les dauphins jouent à faire la course, semblent frôler l'étrave, accélèrent, partent sur le côté puis reviennent et... disparaissent. Un rêve, qui nous laisse des images pour toute la nuit. Je ne me sens toujours pas très bien, c'est donc Pat qui reste éveillé toute la nuit, je l'aide à peine. On verra demain si je suis mieux amarinée.

On continue de tirer des bords mais dans les faits on avance pas, puis le vent tombe en fin de journée, et à la nuit le moteur tribord nous fait une fuite. de Gasoil ? de quoi ? On arrête. Que fait-on ? moi je suis toujours pas bien. Une décision s'impose : nous allons à Bonaire pour réparer, et finalement le vent nous en veux toujours, on tire sur les îles de Las Aves. Nous allons éponger, pomper et essuyer du liquide qui pue pendant 3 jours, toujours en cherchant ce qui provoque la fuite et ce que c'est. B£%$* ! la poisse continue. Depuis notre départ de France on en est à la 11ème et je commence à croire que je suis le mouton noir car la poisse à commencer avec ma voiture et ma moto. AAAhhhhhh !! On trouvera enfin qu'il s'agit du liquide de refroidissement qui s'échappe car le moteur est trop chaud. Certes, mais pourquoi a-t-il si chaud ? Nouvelle poisse : il y avait un bidon à moitié plein de liquide de refroidissement dans les coffres. Fault ! dans notre grand nettoyage nous l'avons jeté. argh et re-argh !! Nous devrons donc aller dans une ville pour en acheter. En attendant, interdiction de faire tourner le moteur tribord. On m'avait promis du soleil, des vacances, du calme : je suis patraque, et je pompe tel le shadock moyen du liquide refroidisssment. J'adore la plaisance ! ;-)

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